Week end nature en compagnie de Thomas Piotin

On l'arrête pas ce Thomas, il a aussi écrit l'article de notre week end nature, bon je vous préviens c'est à sa façon!!!

On commence par Oméga. Parc qui se visite en véhicule (je vous conseille à ce
sujet de relire le premier article sur ce parc de nos amis Stef et Roro). A
peine arrivés, telle une hôtesse dans un club de strip tease, un cervidé nous
accueille car oui, il sort la langue pour avoir une grosse carotte. Mais je ne
suis pas un homme facile, je ne suis pas habitué au premier contact lorsque
quelqu’un donne de la langue de la sorte. Surtout que ces cervidés sont en
période de rute, donc ils sont interdits de carotte. Et comme le dit si bien
l’animateur à la radio que Roro nous passe en boucle, ils ont chacun un harem et
ne doivent pas s’en éloigner. Cela laisse rêveur. Mais ce premier hôte n’est que
le début d’une longue liste où nous croisons Bambi le faon, Micheline la truite
arc-en-ciel, René le Loup, José le bison futé qui travaille avec de nombreux
médias, Jacquot l’ours…. La liste est trop longue. Mais chaque nouvel hôte est un plaisir pour la vue. Sauf les bouquetins des alpes qui pour nous, sans racisme
aucun, on en a déjà trop vus.

Après une petite pause repos, go to the farm. Deux moyens d’y aller, le tracteur
(too cheap) et… Rintintin, la voiture de golf. Romain embraye, Stef débraye, moi
je balaye (surtout quand on me traine sur plusieurs mètres derrière le
véhicule). On conduit comme des fous, on tente de semer Romain, mais Romain
court plus vite que le véhicule. Les montées sont raides et les descentes
cahoteuses. Arrivés à la ferme, nous découvrons des ânes, d’autres bambis et des
russes.. Spécimen rare surtout ici.

Ensuite, deuxième jour du We, un parc forestier avec sentiers et ballades en
vue: les Chutes de Mont-à-Peine. Alors oui avec tout ce que nous avons vu, nous avons fait des tas de photos;
Mais ce qu’on ne pourra jamais capter avec les photos c’est tout ce qu’il y a
autour, l'environnement. Que ce soit la chaleur du soleil sur la peau, le vent
qui passe entre les arbres, les couleurs des feuilles passant du jaune au rouge
d’un branche à l’autre, Romain qui trébuche sur une branche, apercevoir un
écureuil au loin qui file, entendre des bruits d’animaux que nous ne verrons
pas, tiens romain qui retrébuche, sentir la fraîcheur de l’eau qui tourbillonne
devant nous, voir cette eau descendre à grande vitesse, voir romain qui essaie
de grimper le long d’un tronc mais non il n‘y arrive pas, chercher son chemin en
suivant la carte et en regardant des poteaux indicateurs et se perdre.


Voila pour résumer c’est un peu ca se sentir en accord avec la nature, loin de
tout (alors que nous ne sommes qu’à 1h30 de Montréal) et entourés de couleurs
qui se superposent qu’aucune photographie ne pourra jamais réellement
retranscrire. A propos de photo, Romain s’est essayé à m’immortaliser près d’une
chute. J’arrive donc à avoir l’air philosophe, posé, réfléchi. Ah, le fameux
pouvoir des images…